Le fléau de piraterie évoqué au 25e sommet Afrique-France
Wed, 02 June 2010
Le 2 juin 2010 -- Le Vice-Président Joseph Belmont a sollicité, lors du sommet Afrique-France, l'aide de nos partenaires étrangers pour combattre le fléau de la piraterie.
Ce 25e Sommet, qui a réuni 51 pays africains, a été marqué par un nouveau credo diplomatique qui consiste à renforcer et refonder les relations Afrique-France face aux grands enjeux du XXI siècle en créant un partenariat fondé sur des intérêts partagés et une confiance mutuelle. Ainsi, les thèmes retenus pour le Sommet étaient « la place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale », « le renforcement de la paix et de la sécurité » et « climat et développement ».
Dans le cadre des discussions sur le renforcement de la paix et de la sécurité en Afrique, le Vice-Président Belmont a évoqué le fléau de la piraterie qui sévit désormais dans la zone de l'Océan Indien et qui met en péril la sécurité, la souveraineté, la prospérité et la survie de la nation seychelloise.
Le Vice-Président a sollicité l'aide de nos partenaires étrangers pour combattre ce fléau dans sa globalité et à travers des solutions adaptées aux Etats directement affectés par ce fléau. Il a aussi évoqué, pendant la séance à huis clos, le changement climatique et la nécessité pour la communauté internationale, lors de la Conférence de Cancun, de donner corps à un accord mondial ambitieux pour lutter efficacement contre le changement climatique.
Pour la première fois, les entrepreneurs français et africains ont été invités à participer au Sommet afin de débattre les besoins de l'Afrique et les opportunités qu'elle présente dans un monde en crise.
Lors d'une table ronde sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE), présidée par M. Christian Estodi, Ministre français chargé de l'Industrie, les Seychelles avaient partagé son expérience dans la mise en Å“uvre des bonnes pratiques de la RSE en tant que démarche gagnant-gagnant.
Seuls deux des 53 pays africains étaient absents : le Zimbabwe, dont le président Robert Mugabe est en disgrâce internationale, et Madagascar, en pleine crise politique.
Outre les responsables politiques et économiques, des représentants de l'Union européenne, de l'Organisation internationale de la francophonie, de la Commission de l'Union africaine et de la Banque mondiale ont participé au sommet, ainsi que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.
Co-présidé par le Président de la France, M. Nicolas Sarkozy, et son homologue Egyptien Hosni Moubarak, le Sommet a pris fin mardi.
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